La progression à couvert du groupe de combat est le facteur le plus important du mouvement. Après chaque échange de tirs, durant lequel l’objectif pris à partie a été atteint victorieusement, les canonniers légers doivent assurer la couverture du mouvement jusqu’à la position suivante. En situation de combat le groupe ne doit jamais se déplacer d’un bloc. Il est obligatoire que les changements de positions soient effectués pour assurer sa protection ou pour gagner la position de l’ennemi. Le procédé correct pour un tel déplacement est toujours : de la couverture – sous la couverture – en couverture !
De courtes pauses dans les actions de combat peuvent être employées pour améliorer la protection ou la couverture offerte par la position. Pendant ces mêmes pauses, il est très important que chaque soldat inspecte son arme quant à son état et les quantité et qualité de ses munitions. Chaque moment qui n’est pas employé pour améliorer les possibilités globales du feu du Rotte affaiblit sa vraie puissance de combat!
Dans la défense, la mitrailleuse légère est de la même importance que dans l’attaque. Évidement du fait de son peu de mobilité, son emplacement doit être mûrement réfléchi pour avoir l’angle de tir le plus efficace. La position doit assurer un maximum de sécurité grâce au trou d’homme et au camouflage. Pendant une attaque ennemie, les soldats d’infanterie appuient et protégent la mitrailleuse depuis leurs trous d’hommes jusqu’à ce que cette dernière ai mis hors de combat l’adversaire.
L’emplacement des trous d’hommes sont primordiaux car le peu de rotation transversale de la mitrailleuse légère avec son bipied, ne lui offre pas l’opportunité de moduler feu de front et feu de flanc. Le feu de flanc étant le plus efficace, il faut éviter -sauf exception- le feu de front. Dans tous les cas, la prévision d’emplacements alternatifs pour couvrir les différentes percées possibles lors de l’approche ennemie est nécessaire.
Trou d’homme pour un ou deux soldats.
Dans l’urgence pour établir une bonne défense, on peut creuser assez rapidement un trou qui offrira une protection rassurante au soldat (illustration n°1) .Le trou doit être assez profond pour que l’homme se mette à genoux. Le remblai de terre est placé face à l’adversaire pour apporter une protection supplémentaire.
Par la suite, on peut améliorer l’encuvement (illustration n°2). Le plus important est d’augmenter la profondeur et la largeur, cela offre plus d’aisance et de protection au soldat. En éliminant le remblai, on obtient un angle de tir bien plus ouvert et on gagne en discrétion. Les troisième et quatrième illustrations montrent un fossé pour deux hommes.
Fossé de mitrailleuse
C’est un trou un peu plus sophistiqué avec une cavité pour que l’arme abaisse sa silhouette et un fossé incurvé pour permettre au tireur de pouvoir effectuer une rotation sur l’axe du bipied. L’encuvement doit aussi être suffisant pour permettre de loger les deux soldats affectés au service de la mitrailleuse légère.
Puits de mortier
Le mortier est placé dans la cavité centrale. A l’arrière du trou principal, on trouve des galeries de secours offrants une bonne protection aux servants de la pièce.